CHRONIQUE BD Les Légendaires - Tome 19

Titre: Les Légendaires, World Without

Tome 19: Artémus le Légendaire

Auteur: Patrick Sobral

Editeur: Delcourt

Prix: 10€95

Date de parution: 26 octobre 2016

Nombre de pages: 48

Genre: Bande dessinée jeunesse

Résumé: " Les Légendaires sont-ils une invention ou ont-ils vraiment existé ? Qui est cet étrange Artémus qui se dit le véritable héros d'Alysia ? Deux questions auxquelles devrait répondre en partie ce tome 19, très attendu.

Artémus Del Conquisador serait donc le « véritable » héros d'Alysia. Il aurait accompli les grands faits d'armes vécus par ses personnages dans les romans. Aurait, car vivent de par le monde des personnes ressemblant étrangement aux Légendaires portant les mêmes noms, mais menant des vies différentes. On retrouve Danaël et Shimy mariés, menant une vie de fermiers ou encore Jadina, en pirate de l'air."

Avant toute chose, je tiens à préciser que cet article ne s'adresse qu'aux personnes ayant lu et étant à jour dans la série. Autrement dit, il contient des SPOILERS!

Pour ceux qui ne connaitraient pas et auraient envie de découvrir cette saga, je vous met un lien vers le résumé et, croyez-moi, vous devriez vous lancer…

http://www.leslegendaires-lesite.com/bd/series/les-legendaires/

Mon avis sur la BD

Ce qu'il faut savoir, c'est que je lis les Légendaires depuis toujours. Le premier tome est sorti en 2004 et cela fait maintenant 12 ans (ce qui ne me rajeuni pas vraiment…) que je suis leurs aventures.

Autant dire que je suis devenue une spécialiste…

Et pourtant, en 12 ans, je crois que n'ai jamais autant attendu la sortie d'un album que celle-ci.

Il faut dire que Patrick Sobral n'avait pas vraiment été tendre avec nous, c'est une véritable bombe qu'il a lâché à la fin du tome 18 et, franchement, je ne l'avais pas vu venir. J'ai passé un an à spéculer, à essayer de deviner ce qu'il allait pouvoir proposer avec ce retournement de situation spectaculaire et je peux vous dire que je n'ai vraiment, mais alors vraiment pas, été déçue.

Depuis la fin du Cycle d'Anathos, je trouvais que la série s'essoufflait un peu. Je prenais moins de plaisir à lire et je trouvais l'intrigue trop élaborée et pas forcément toujours très utile à l'avancée de l'histoire.

Après, il est fort possible que ce soit moi le problème, l'absence de Danaël, qui est et restera toujours mon personnage préféré, étant très difficile à supporter.

(Je ne pardonnerais jamais à l'auteur ce qu'il lui a fait subir…)

La fin du dernier tome m'a donc à la fois énormément choquée mais m'a aussi donné beaucoup d'espoir. En effet, Patrick Sobral a définitivement fermé cette boucle qui pour moi ne semblait jamais pouvoir être bouclée et a ouvert un véritable nouveau chapitre, un nouvel arc, à son histoire.

Ce tome est donc pour moi un très bon tome introductif. On y pose des bases, notamment sur les personnages qui n'ont plus du tout les mêmes rôles qu'auparavant, qui forment un socle solide au développement d'une nouvelle intrigue sans pour autant trop en dire ce qui permet de conserver un très bon suspens et nous donner envie d'ouvrir immédiatement le tome suivant pour en savoir plus.

En ce qui concerne les personnages, j'admet que j'ai eu du mal à m'habituer à toutes ces nouveautés dans les rôles, les relations et parfois même les races et je pense qu'il me faudra encore un ou deux volumes pour vraiment m'y faire. Ces changements sont pourtant très rafraîchissants et on a vraiment l'impression de lire une toute autre histoire (avec quelques allusions suspectes… mais que se passe-t-il vraiment?)

Autrement, tout y est. L'humour de l'auteur devenu culte, des jeux de mots hilarants, une nouvelle quête, un nouvel ennemi et toutes les péripéties qui vont avec.

Il n'y a pas grand chose à dire de plus, cet album étant tout aussi introductif que s'il s'agissait du premier tome d'une nouvelle série et je ne pourrais me faire un avis plus tranché sur l'orientation de l'intrigue qu'avec le tome suivant.

En clair, j'ai adoré, j'en redemande et je veux savoir ce qu'il se passe réellement.

Aller, plus qu'un an à attendre…